La Présence eucharistique de Jésus n’est pas un signe fade ou une maigre consolation. C’est Jésus dans tout son Mystère pascal de mort d’amour et de résurrection qui nous manifeste sa présence et son amour maintenant.

Voilà ce qui se vit dans une âme à qui Dieu donne la foi et qui s’ouvre à ce don. Sinon c’est la crise. La Parole est dure et l’on fait marche arrière. N’est-ce pas ce qui s’est passé au Québec dans les 50 dernières années ? La grosse crise, les églises se sont vidées…

Avoir le Ciel en soi, ce n’est pas oublier la terre et ses tracas ; c’est au contraire se livrer à l’Amour dans un désintéressement qui rend l’amour très fécond.

Nous avons été choisis pour goûter dès cette vie cette bienveillance de Dieu. Nous avons entendu l’Évangile qui nous sauve, nous avons cru et nous avons été marqués du sceau de l’Esprit Saint.

Si nous avons accueilli la semence de la Parole de ce dimanche, un peu de Ciel s’est déposé dans notre cœur. Et c’est un peu plus de Ciel encore qui va s’y déposer par la semence eucharistique maintenant.