Les Fraternités monastiques de Jérusalem appartiennent à l’Église catholique romaine et célèbrent selon le rite latin, mais elles renouent avec des sources de la liturgie de l’Église des premiers siècles en intégrant dans leurs offices des éléments orientaux, tels: gestes, chants, icônes, encens, etc.
« La prière fera de toi un liturge.
C’est là ta vocation de moine citadin.
Comme le chant du psalmiste,
tu rendras grâce dans la grande assemblée
et dans un peuple nombreux, tu loueras Dieu. »
Livre de Vie – Jérusalem §2
Leur fondateur, le Père Pierre-Marie Delfieux, a très vite eu l’intuition qu’il fallait, selon la formule rendue célèbre par le pape Jean-Paul II, que l’Église « respire avec ses deux poumons ». Sa nouvelle communauté avait non pas à chercher à créer une liturgie nouvelle – qui se serait bien vite démodée – mais à retourner puiser aux sources de la liturgie de l’Église indivise des premiers siècles, en même temps qu’elle intégrait les apports conciliaires. Tel le disciple du Royaume qui « tire de son trésor du neuf et de l’ancien » (Mt 13, 52). Car « la liturgie ne s’invente pas, écrit le P. Delfieux, elle se reçoit. Mais elle se reçoit pour être vécue. Elle est donc enracinée dans toute une tradition et se traduit par une expérience d’où n’est pas exclue une certaine création ».
« Les Fraternités Monastiques de Jérusalem: Se laisser saisir par l’indicible »» (Article de sœur Marie-Laure, extrait de la Revue national de liturgie de la CECC)
Priez avec les Fraternités Monastiques de Jérusalem à Montréal.
Il est possible de se procurer quelques CDs à la sortie de la messe du dimanche ou encore au secrétariat.