« Lorsque les consacrés-es donnent raison de la joie qui les habite, ils deviennent un splendide témoignage, une annonce efficace, une compagnie et une proximité pour les femmes et les hommes… qui cherchent l’Église comme la maison paternelle. »

L’adoration eucharistique, ce temps silencieux, qui rassemble les chrétiens autour de la Table du repas pascal, participe de cette transformation. Une transformation qui a besoin de s’ouvrir au don de Dieu, dans l’action de grâce. Ma démarche n’est pas première. Elle est simplement réponse à un appel, à une invitation pour me laisser rejoindre par ce Christ qui donne sa vie par amour pour nous.

Donc nous continuerons à adorer. Nous continuerons à faire ce qui semble absolument inutile aux yeux de l’esprit du monde parce que nous avons la chance de savoir que c’est utile mais à la façon du Seigneur qui nous en montrera l’utilité quand et comme il voudra. Et soyons sûrs qu’Il le fera toujours selon nos besoins.

Et donc, plus nous nous approchons, plus nous nous laissons attirer, fasciner, par le Pain de l’Eucharistie, plus nous mangeons ce Pain, dans la foi, plus nous sommes des candidats à ressembler à l’apôtre Paul, à ressembler au Christ Jésus.

Les apôtres ont oublié la Résurrection et n’ont vu que la souffrance et la Croix. Il nous faut cependant porter notre croix tous les jours. Car Dieu peut donner des croix, mais avec, la grâce de les porter dans l’espérance de la Résurrection. Dans les souffrances inévitables, le chrétien a confiance en la Résurrection. Offrons toujours nos croix dans l’espérance de la Résurrection.

Le Père t’a choisie et appelée, te disant : « Je suis avec toi par la puissance de l’Esprit ». Ce que le Seigneur te propose aujourd’hui, sœur Brigitte, c’est d’aller témoigner, d’être prophète dans le monde.