FMJ MtlMercredi, 3e Semaine de Carême – B
Frère Thomas-Minh
Dt 4, 1.5-9 ; Ps 147 ; Mt 5, 17-19
11 mars 2015
Sanctuaire du Saint-Sacrement, Montréal

La loi qui rend libre

Frères et sœurs,

Nous venons d’entendre cette parole de Jésus dans l’Évangile :
« Ne pensez pas que Je suis venu
abolir la loi ou les prophètes ;
Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir » (Mt 5,17).

Avec notre Seigneur Jésus, nous sommes appelés
à observer la loi donnée par Dieu.

Et, bien sûr, nous sommes aussi appelés
à respecter la loi de la société dans laquelle nous vivons :
que ce soit comme citoyens canadiens,
ou comme citoyens d’un autre pays.

Concrètement, dans la vie quotidienne,
nous avons des lois auxquelles
nous devons nous soumettre :
des lois concernant le paiement des impôts,
le commerce, les élections dans le domaine politique, etc.

En même temps, nous sommes chrétiens,
nous sommes donc aussi les citoyens des Cieux :
le Royaume du Christ.
Nous sommes son peuple !
L’Évangile insiste sur le but de la loi
du Royaume des Cieux.
Et voici la loi divine que le Seigneur nous a donnée :
« Comme le Père M’a aimé,
Moi aussi, Je vous ai aimés » (Jn 15,9).
« Aimez-vous les uns les autres
comme Je vous ai aimés » (v.12).

En obéissant à cette loi divine,
c’est le choix pour la vie éternelle
et contre la mort que nous faisons.
Le Seigneur n’est pas venu abolir
les prescriptions de la loi judaïque.

De même, aujourd’hui, en Église,
nous avons le Code de Droit canonique.
Il est demandé d’observer
les articles du Code de Droit canonique !
Cependant, le Seigneur Jésus
nous donne un nouveau regard sur la loi :
ce n’est pas sur les actes extérieurs,
sanctionnés par la loi que porte la justice,
mais justement sur l’intention du cœur.
Il a affirmé :
« Si votre justice ne surpasse pas
celle des scribes et des pharisiens,
vous n’entrerez pas
dans le Royaume des cieux » (Mt 5,20).
Il veut dire par là que l’accomplissement de la loi
repose sur la conversion du cœur.
Aujourd’hui, Jésus nous renvoie alors à notre cœur,
à la justice qui vient du cœur.
Nous avons donc la loi de liberté (Jc 2,12).
Cette loi de liberté nous appelle
à mettre en pratique l’amour envers Dieu
et la charité envers les autres.

Frères et sœurs,
le carême est le temps
où nous renouvelons notre fidélité à Dieu,
une fidélité dans l’amour
qui se traduit par la mise en pratique
de toutes les exigences de la loi divine.

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