Lc 2, 41-52 – Mon Fils, pourquoi ?
En Jésus, nous avons à vivre la communion des enfants de Dieu.
En Jésus, nous avons à vivre la communion des enfants de Dieu.
Le temps de Noël est un temps délicat où nous avons à choisir entre la lumière qui est désormais révélée, visible, et les ténèbres qui veulent toujours nous absorber dans la tristesse. Choisissons la lumière.
Tout à l’heure, ceux d’entre nous qui sont baptisés et qui ont le cœur préparé, recevront un petit morceau de pain qui est la Présence bouleversante de Jésus qui aime tant Se donner.
Le Mystère du Verbe fait chair est l’avenir de notre humanité qui cherche comment sauvegarder la planète, qui cherche comment assurer la coexistence entre les diverses cultures et religions, qui cherche comment partager équitablement les richesses, non pour que tous les humains deviennent chrétiens, mais pour que tous les humains aient accès à ce Mystère.
Seigneur, Tu veux donner la pureté du regard mutuel, la pureté du regard que nous portons les uns sur les autres. Sois béni et glorifié !
Quelle grâce quand nous pouvons contribuer, à notre place, à la diffusion de la miséricorde de notre Dieu. Entre nous, dans nos familles, parmi nos amis, dans nos communautés, dans nos milieux de travail.
Ce n’est pas dans le confort, dans le « tout est permis », dans l’indifférence face à Dieu, que la foi naît et grandit, c’est dans le combat pour sa foi ; c’est là que Dieu vient à notre secours et à notre rencontre. L’Avent nous rappelle cela.
Rien ne pourra faire tarir la source de la Miséricorde. Elle coule à flots. Et pour qu’elle nous rejoigne bien concrètement, et surtout bien personnellement, le Seigneur a inventé un rendez-vous de la Miséricorde, un moyen simple, mais engageant pour que nous Le laissions nous faire miséricorde en profondeur, le Sacrement du pardon.
Que ferons-nous demain en célébrant chacun le sacrement du pardon ? Nous permettrons-à Dieu de passer dans nos vies, de traverser nos duretés, nos fermetures, nos péchés
et de Se déployer dans tout notre être !
Voilà ce vers quoi Jean Baptiste nous conduit. Il nous enseigne l’écoute profonde de la Parole de Dieu qui commence par les premiers pas de la justice, pour que nous entrions dans l’amour, dans la miséricorde, c’est-à-dire dans cette pauvreté du cœur qui laisse place à la gloire de Dieu.