FMJ MtlVENDREDI, OCTAVE DE PÂQUES – B
Frère Thomas-Minh
Ac 4, 1-12 ; Ps 117 ; Jn 21, 1-14
10 avril 2015
Sanctuaire du Saint-Sacrement, Montréal

Jésus-Christ est le Sauveur

Frères et sœurs,
L’Évangile, ce sont les écrits
sous l’inspiration du Saint-Esprit,
que les disciples du Christ ont rédigés.
Ce sont leurs mémoires, leurs souvenirs avec Jésus.

Quand nous méditons sur des événements
comme ceux de l’Évangile d’aujourd’hui,
nous voyons la confiance des Apôtres
envers leur Maître, Jésus-Christ.

Saint Pierre Apôtre, en particulier,
fait tout ce que le Seigneur lui demande.
Cependant, parfois, il avait peur ;
il manquait de confiance.

Par exemple un jour, il marchait sur l’eau
au moment où Jésus l’appelait.
À la mesure de sa confiance en Jésus,
il marche ou il s’enfonce dans l’eau.

De même pour nous aujourd’hui,
toutes les choses de notre vie, privée ou communautaire,
iront bien à la mesure
de notre confiance en Jésus, notre Seigneur.

Dans l’Évangile d’aujourd’hui,
à la demande du Seigneur,
les Apôtres jettent une fois encore leur filet à l’eau
après une nuit sans rien prendre.

Ils ont alors pris en une fois 153 gros poissons
et le filet ne se déchire pas.
Le chiffre 153 signifie la multitude.
Le poisson, ichtus en grec,
symbolise les chrétiens des premiers temps.

Selon la pensée des hommes,
les poissons tirés hors de l’eau vont mourir.
Mais dans la Bible, la mer symbolise la mort.
Donc, Jésus-Christ nous sauve de la mort.

Le filet qui ne se déchire pas
symbolise l’Église du Seigneur.
Saint Pierre Apôtre et ses successeurs, les papes,
en sont les pasteurs.

Notre monde a besoin d’un sauvetage.
Parce que ce monde ne peut pas
délivrer l’homme de la souffrance et de la mort.

Et voici que le salut du Christ est offert pour tous.
Cependant, jusqu’à aujourd’hui,
il y a beaucoup de personnes
qui ne connaissent pas encore le Christ,
le Sauveur du monde.
Ou bien il y a des personnes
qui refusent vraiment la rédemption du Christ.
La liberté de l’homme
joue un rôle très important dans sa vie.

Mais l’Amour du Christ est infini.
À travers l’Église, Il invite tous les humains au Salut.
À ses yeux, chaque vie a une valeur éternelle
dans la paix et la joie.

En même temps, le Seigneur invite
la multitude des baptisés à être responsables pour tous,
pour toute l’humanité,
parce que les baptisés sont la lumière du monde
et le sel de la Terre.

Réveillons donc en nous le désir d’annoncer
la Bonne Nouvelle de la Rédemption par le Christ
au monde entier.

À l’autel et devant Dieu,
prions pour toute l’humanité.
Dans la liturgie, l’Église représente toute l’humanité
et non pas quelques individus
ou seulement une communauté.
L’humanité toute entière a besoin
d’être sauvée de la corruption de la chair et de la mort.

Tout cela peut se résumer en quelques mots
comme nous le chantons en ces jours de Pâques
après avoir écouté l’Évangile :
« Le Christ est ressuscité d’entre les morts,
par sa mort Il a vaincu la mort.
À ceux qui sont dans les tombeaux,
Il a donné la Vie. »

Pour conclure : dans les Actes des Apôtres,
saint Pierre Apôtre n’est pas un extrémiste,
mais par amour, par charité,
il a dit cette vérité au monde :
« Jésus-Christ est le Sauveur.
En dehors de Lui, il n’y a pas de Salut. »

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