Mercredi, 1ère Semaine du Temps ordinaire – B
Frère Thomas-Minh
Hé 2, 14-18 ; Ps 104 ; Mc 1, 29-39
14 janvier 2015
Sanctuaire du Saint-Sacrement, Montréal
Seulement par la foi
Frères et sœurs,
L’Évangile est une bonne nouvelle qui porte la joie,
une bonne nouvelle à découvrir chaque jour.
Aujourd’hui, saint Marc nous raconte
les guérisons multiples de Jésus
et la libération des possédés.
Il est évident que le Seigneur Jésus est venu dans ce monde
pour sauver non seulement des misères du corps,
mais aussi des misères de l’âme.
Mais pourquoi ne guérit-il pas une fois pour toute
tous les malades, tous les infirmes dans le monde entier ?
Parce qu’il désire éveiller la foi, l’espérance et l’amour
chez les hommes, comme Il l’a dit souvent :
« Ta foi t’a sauvé » (Mc 5, 34).
L’histoire nous a montré
que le manque de foi en la personne de Jésus,
porte certains à vouloir le tuer.
Mais quand on veut tuer Dieu,
on ne peut pas vivre ensemble avec Lui dans l’éternité.
C’est pourquoi la foi en la personne de Jésus
est la condition nécessaire au Salut.
Saint Marc nous raconte la guérison
de la belle-mère de Simon en particulier.
C’est la belle-mère de saint Pierre Apôtre.
Jésus la fit se lever en la prenant par la main (Mc 1,31).
Aujourd’hui, en réalité, quand nous avons la fièvre,
nous pouvons aller chercher du sirop
ou des comprimés à la pharmacie
et ça ira beaucoup mieux !
C’est du réalisme et c’est efficace !
Dans cette vie de nos jours,
nous avons vraiment besoin de médicaments
et des hôpitaux pour être guéris.
Pourtant, la guérison dans l’Évangile
nous donne un message très important :
c’est que Jésus de Nazareth est vraiment Dieu.
Il a le pouvoir de guérir et
Il a le pouvoir de donner la vie.
Regardons encore un détail.
L’évangéliste raconte :
La belle-mère de Simon était au lit avec la fièvre
et aussitôt, les apôtres parlent à Jésus à son sujet (Mc 1,30).
Ils lui parlent à son sujet.
C’est une forme de prière !
C’est une forme d’intercession des apôtres auprès du Seigneur,
le Maître de tout !
Ainsi, en ces jours, à l’Oratoire Saint-Joseph sur le Mont-Royal,
il y a beaucoup de cannes accrochées au mur
devant la statue de Saint-Joseph.
C’est un signe de remerciement des malades, des infirmes
qui ont reçu des guérisons miraculeuses.
Tout cela veut dire que, la guérison miraculeuse
arrive toujours par un contact personnel avec Jésus,
ou par l’intercession des saints,
ou par la prière des personnes de notre entourage.
La prière est donc très importante.
Elle exprime notre foi, notre espérance
et notre amour envers Dieu.
Ensuite, saint Marc écrit :
La belle-mère se lève et se met à les servir (cf. Mc 1,31).
L’évangéliste ne nous raconte pas quel service
la belle-mère a rendu.
Et la belle-mère ne dit rien dans cet Évangile !
Cependant, par son acte, elle nous donne un bon exemple :
c’est-à-dire après être guérie,
après avoir été rendue à une vie nouvelle,
elle se met à les servir !
À l’exemple de la belle-mère de saint Pierre apôtre,
soyons au service du Royaume en la présence du Seigneur.
Servir dans la liberté et dans la charité
comme saint Paul apôtre nous a enseigné
dans la lettre aux Corinthiens :
À chacun et chacune la manifestation de l’Esprit
est donnée en vue du bien commun (…)
C’est l’Esprit-Saint qui opère,
distribue ses dons à chacun et
chacune en particulier comme Il l’entend (Ép 4,12) !
Pour conclure : aujourd’hui,
le Seigneur Jésus continue à se pencher sur nous
à travers les sacrements.
Souvent on ne voit rien, mais en réalité,
il y a toujours des guérisons miraculeuses dans l’Église !
Le Seigneur nous sauve non seulement des misères du corps,
mais aussi des misères de l’âme.
Par exemple, il y a des âmes qui ont retrouvé la foi,
l’espérance et l’amour en la personne de Jésus
après un très long temps d’éloignement de l’Église.
Les retrouvailles de la foi, de l’espérance et de l’amour,
c’est vraiment une guérison miraculeuse !
Avec le Seigneur Jésus,
nous pouvons toujours recommencer une vie nouvelle.
Saint Jean nous a affirmé que le vainqueur du monde,
c’est notre foi en Jésus-Christ !
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