FMJ MtlMercredi, 1ère Semaine de l’Avent – B
Frère Thomas-Minh
Is 25 , 6-10a ; Ps 22 ; Mt 15, 29-37
3 décembre 2014
Sanctuaire du Saint-Sacrement, Montréal

Plus de larmes

Frères et sœurs,
Dans la Première Lecture,
le prophète Isaïe a écrit :
« Le Seigneur essuiera les larmes
sur tous les visages » (25,8).
Saint Cyrille d’Alexandrie
posait la question suivante :
« De quelle façon Dieu a-t-Il essuyé
les larmes de tous les visages ? »
Et, il répondait : « Pas autrement que Dieu,
en naissant parmi nous de la Sainte Vierge Marie
dans le Sang et la Chair. »

En ces jours, nous sommes encore
au début du temps de l’Avent
pour nous préparer au Jour de Noël.
En contemplant l’Enfant Jésus dans une mangeoire,
nous comprendrons mieux
ces paroles de Saint Cyrille d’Alexandrie :
Dieu Se donne à manger !
Dieu, Créateur du ciel et de la terre,
vient au monde pour être nourriture !

Quand nous parlons de la nourriture,
nous pouvons penser que la nourriture des hommes
est différente de la nourriture des animaux
en quelques sortes.

Plus encore, il y a une grande différence :
c’est que les hommes et les femmes
sont des vivants intelligents.
Ils peuvent savoir d’où vient leur nourriture,
et surtout, ils peuvent reconnaître ce qu’ils mangent.

Dans l’Évangile d’aujourd’hui,
le Seigneur Jésus a pitié de la foule.
Il leur a donné les pains de la multiplication
pour qu’ils mangent à leur faim.

La foule, dans cet Évangile, est l’image de l’humanité.
Et Jésus voyait les gens comme des brebis sans berger.
Cette multiplication des pains
évoque le pain eucharistique d’aujourd’hui.

Nous sommes d’abord nourris de la Parole de Dieu :
ce sont les Écritures Saintes et l’Évangile.

Et, au moment de la consécration,
Jésus Se rend présent sur l’autel
sous les apparences du pain et du vin.

Il nous invite chaque fois à manger en disant :
« Prenez et mangez, ceci est Mon Corps.
Prenez et buvez, Ceci est Mon Sang. » (Mt 26-27)
Le Pain eucharistique n’est pas le pain
de la multiplication de cet Évangile.

Mais ce Pain consacré est le Corps du Christ, Fils de Dieu.
C’est pourquoi l’Église nous conseille
de toujours recevoir le très Saint Sacrement
avec le respect maximum.
Concernant le respect du très Saint Sacrement,
Saint Thomas d’Aquin a dit en latin :
« te quantum potes tantum aude ».
En français, cela veut dire :
« Ose donner au Christ
autant de respect que tu en es capable. »

Frères et sœurs,
à l’exemple de la Vierge Marie, Mère de Dieu,
apprenons jour après jour
à respecter de plus en plus notre Seigneur Jésus Eucharistie,
non pas avec un minimum,
mais avec un maximum de dévotion
et d’adoration intérieure et extérieure.

Viens Seigneur Jésus, nous T’attendons.

© FMJ – Tous droits réservés.