FMJ MtlMardi, 4e Semaine du Temps ordinaire – B
Frère Thomas-Minh
Hé 12, 1-4 ; Ps 21 ; Mc 5, 21-43
3 février 2015
Sanctuaire du Saint-Sacrement, Montréal

Sois guérie de ton mal

Frères et sœurs,

L’Évangile d’aujourd’hui nous invite à venir à Jésus
pour être libérés de tous nos péchés
et pour retrouver la paix, la joie et la force.

Dans cet Évangile, la femme
qui avait appris ce qu’on disait de Jésus,
vint par derrière dans la foule
et toucha son vêtement pour être guérie (Mc 5,27).

Cela veut dire que la foi vient d’abord
par l’écoute de la Parole.
Ensuite, la femme a exprimé sa foi
en touchant le manteau de Jésus.
Et, bien sûr, le Seigneur veut guérir
et redonner la vie à tous ceux qui croient en Lui :
« Ma fille, ta foi t’a sauvée.
Va en paix et sois guérie de ton mal » (v. 37).

Jésus a guéri cette femme
alors qu’Il se rendait à la maison du chef de la synagogue
dont la petite fille venait de mourir.
En arrivant, Jésus dit :
« L’enfant n’est pas morte, elle dort » (v. 39).

Mais on se moquait de Lui :
En face de la foi, il y a la moquerie !
Se moquer, c’est une des tactiques propres à Satan
contre notre Seigneur Jésus.

Au désert, comme dans la Passion et sur la croix,
le Seigneur Jésus a subi des moqueries
du tentateur, du diviseur et des accusateurs.

Aujourd’hui encore il y a des moqueurs
qui se moquent de l’Église et des croyants !

Saint Marc raconte dans l’Évangile :
le Seigneur prend avec Lui le père et la mère de l’enfant
et ceux qui l’accompagnaient (v. 40).
Ce sont des croyants !
Jésus ne tient pas compte des moqueries
et entre dans la maison.
Cela correspond à la lettre aux Hébreux d’aujourd’hui :
Ceux qui ont vécu dans la foi,
foule immense de témoins,
sont là qui nous entourent (Hé 12, 1-4).

À l’intérieur de la maison de Jaïre,
Jésus saisit la main de l’enfant et Lui dit :
« Talitha Koum » ce qui signifie :
« jeune fille, Je te le dis, lève-toi ! » (Mc 5, 41).

À la fin de l’Évangile d’aujourd’hui,
il y a encore une chose très importante à méditer :
C’est qu’après avoir redonné la vie à la jeune fille,
le Seigneur Jésus leur dit de la faire manger.

Cela nous rappelle la situation du prophète Élie autrefois.
L’Ancien Testament nous raconte :
le prophète Élie épuisé, s’endormit sur la route.
L’Ange du Seigneur le toucha et lui dit : « lève-toi et mange !
Autrement, le chemin serait trop long pour toi. »
Élie se leva, mangea et but.
Puis fortifié par cette nourriture de l’Ange,
Élie marcha quarante jours et quarante nuits
jusqu’à l’Horeb, la montagne de Dieu (cf. 1 R 19, 4-8).

Frères et sœurs, la guérison de la femme,
la résurrection de la fille de Jaïre dans l’Évangile
et la nourriture que l’Ange
offrit au prophète Élie dans l’Ancien Testament,
évoquent ce que nous faisons ici et maintenant !

De bien des manières, nous sommes guéris par Jésus.
Plus encore, Il nous donne la vraie nourriture dans l’Eucharistie.
Il nous donne la paix, la joie et la force
pour aller de l’avant jusqu’au jour de la Rencontre
dans son Royaume pour la Vie éternelle.

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