Mercredi, 2e Semaine de Carême – B
Frère Thomas-Minh
Jr 18, 18-20 ; Ps 30 ; Mt 20, 17-28
4 mars 2015
Sanctuaire du Saint-Sacrement, Montréal
L’amour infini du Christ nous est révélé
Frères et sœurs,
La coupe que le Seigneur Jésus
et ses disciples boivent,
c’est la coupe de la souffrance.
Aujourd’hui, en contemplant le Crucifié sur la croix,
souvenons-nous de la prophétie du Seigneur
dans cet Évangile :
c’est vraiment dans sa chair
que Jésus de Nazareth a souffert
les souffrances de la flagellation,
du portement de la croix
et du crucifiement (cf. Mt 20, 17-18).
Ces souffrances du Seigneur
nous révèlent la gravité du péché
et de la méchanceté de l’homme.
Jésus a subi tout cela sur la croix.
En même temps, ses souffrances révèlent aussi
son amour infini pour nous.
Il est mort sur la croix pour que nous vivions.
En effet, nous ne pouvons pas payer
nos fautes, nos péchés par notre vie.
C’est Lui qui nous a rachetés !
En contemplant Jésus crucifié sur la croix,
nous pouvons aussi découvrir
que c’est Lui qui est vraiment Dieu,
parce qu’Il est ressuscité le 3e jour
comme Il l’a dit dans cet Évangile.
C’est-à-dire que tout ce qu’Il a dit
est arrivé précisément.
La souffrance de la croix,
c’est aussi le lot des chrétiens de tous les temps.
Les chrétiens vivants,
c’est le Corps mystique du Christ ressuscité.
Autrefois, quand saint Augustin
donnait la sainte communion,
il disait : « Deviens ce que tu reçois,
le corps du Christ. »
De même, aujourd’hui, quand nous recevons
la sainte communion dans l’Eucharistie,
nous devenons christs
comme notre Seigneur Jésus-Christ.
Nous sommes tous frères et sœurs.
L’Église est une communauté de frères et de sœurs
qui se font serviteurs les uns des autres.
Il y avait des papes qui aimaient écrire
juste après leur signature :
serviteur des serviteurs.
Cela veut dire que les papes
sont d’abord des serviteurs de tous.
« Le Fils de l’Homme
n’est pas venu pour être servi,
mais pour servir
et donner sa vie en rançon pour la multitude » (Mc 10,45).
Bref, chrétiens, nous ne sommes pas
au-dessus de notre Dieu, de notre Maître,
mais avec Lui nous souffrons.
Avec Lui, nous devenons des serviteurs de tous ;
avec Lui nous mourrons et surtout,
avec Lui, nous ressusciterons.
C’est la vie chrétienne !
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