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Avec l’ange, à «la voix comme la voix des grandes eaux», qui appelle sur la couverture de ce numéro de Sources Vives, nous voici invités en ce temps de préparation à Noël à donner de la voix. Mais quelle voix ? Le terme connaît tant de sens, propres ou métaphoriques, et tant d’applications que nous tentons d’évoquer : la voix qui chante et la voix qui prêche, la voix de la conscience et celle que l’on a (ou pas) au chapitre, la voix qui appelle et donne vocation, et la voix que l’on donne à ceux qui en sont privés… Mais lorsque la voix qui parle du chant trouve les accents chaleureux et enthousiastes du P. André Gouzes pour évoquer la liturgie, c’est déjà, comme il l’affirme, la porte du Royaume qui s’entrouvre ! (Écoutez-le en ligne). Et la porte du Royaume s’est ouverte. La porte du Royaume s’ouvre encore en ce Noël. Mais Dieu ne vient pas à nous dans le fracas des éléments, la voix formidable de l’ouragan et du tonnerre. Il se glisse dans le silence de la nuit. Il est avec nous, comme un enfant – in-fans, celui qui ne parle pas. L’amour humble de Dieu laisse le Verbe sans voix. L’amour pauvre de Dieu se dit dans le silence. Mais, près de la crèche, en écoutant les anges chanter la gloire et la paix, n’ajouterons-nous pas nos voix à leur louange ?

Vous pouvez vous procurer ce numéro de la revue Sources Vives dès maintenant à la sortie de la messe dominicale au Sanctuaire du Saint-Sacrement ou par correspondance sur le portail des Fraternités Monastiques de Jérusalem.

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