Jn 12, 24-26 – Qu’il me suive là où Je suis
Encore un mot pour dire que nous célébrons cette profession perpétuelle au cœur d’une Eucharistie, au cœur de la nouvelle Alliance.
Encore un mot pour dire que nous célébrons cette profession perpétuelle au cœur d’une Eucharistie, au cœur de la nouvelle Alliance.
« Ma vie aujourd’hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi »
Chaque Vendredi Saint nous apprend à vivre notre mort à la façon de Jésus, comme une manière de remettre notre esprit entre les mains du Père.
La croix sera toujours le signe des chrétiens, le signe de l’Église, le signe du salut et de notre espérance.
Au jour le jour, accepter la croix, notre croix, pour connaître la gloire ; la croix glorieuse, la croix aimée, la croix qui nous rassemble pour nous faire miséricorde et pour nous faire entrevoir la gloire de Dieu et non la nôtre, cette gloire qui est le bonheur qui nous est promis.
Aujourd’hui encore, ce ne sont plus les sacrifices que Dieu veut, mais le don de nous-mêmes à lui et aux autres : c’est le connaître, l’aimer et le servir, dans nos frères et sœurs, dans ceux et celles dont nous nous faisons proches.
Cette page d’Évangile ne s’adresse pas qu’aux pharisiens et aux scribes. Nous pouvons nous reconnaître en chacun et même en l’un et l’autre des personnages qui y figurent.
Vivre sa vie de baptisé et de confirmé, c’est être en mission, membre d’une Église missionnaire comme nous y invitent les évêques du Québec. C’est être disciple de Jésus Christ et annoncer que par sa résurrection, il transforme toutes nos morts en vie, en Sa Vie.
Chacun, chacune de nous est appelé à suivre le Christ, à se tourner vers Lui, et à découvrir ainsi son chemin de conversion et à être miséricordieux comme le Père. C’est la grâce que nous pouvons nous souhaiter en ce carême de l’Année du jubilé extraordinaire de la Miséricorde. AMEN
Ce n’est pas dans le confort, dans le « tout est permis », dans l’indifférence face à Dieu, que la foi naît et grandit, c’est dans le combat pour sa foi ; c’est là que Dieu vient à notre secours et à notre rencontre. L’Avent nous rappelle cela.