À l’appel du pape François, l’Année sainte qui s’ouvre ce 8 décembre nous convie au banquet de la miséricorde. Nous appelle à la laisser couler sur nous, en nous, comme une eau qui lave et purifie, qui efface et vivifie. C’est que la miséricorde divine – le cœur de Dieu retourné par notre misère – nous enveloppe depuis l’origine. Comment avons-nous pu l’oublier ? L’Écriture le révèle depuis l’éblouissement du Sinaï, lorsque Dieu crie à Moïse son nom de tendresse ; l’Écriture le dessine à travers ces histoires qui parlent de berger haletant et de fils égarés. Et les saints – les saintes peut-être surtout – et le magistère nous le rappellent, depuis Marie Madeleine, délivrée de ses démons et devenue «l’apôtre de la miséricorde», jusqu’à S. Jean-Paul II confessant le Dieu «riche en miséricorde». Comment pouvons-nous l’oublier ? Comment pouvons-nous avoir tant de peine à nous savoir aimés ? Oui, une année ne sera pas de trop – et ce numéro de Sources Vives voudrait y contribuer pour sa petite part – pour nous redire ce que nous avons tant de mal à croire, pour nous mettre en route sur ce chemin de pardon et de joie. Pour nous laisser, selon les mots du pape François, dans la bulle d’indiction du jubilé Misericordiae vultus, «surprendre par Dieu» qui «ne se lasse jamais d’ouvrir la porte de son cœur pour répéter qu’il nous aime et qu’il veut partager sa vie avec nous».

Vous pouvez vous procurer ce numéro de la revue Sources Vives dès maintenant à la sortie de la messe dominicale au Sanctuaire du Saint-Sacrement, à l’accueil du Sanctuaire sur les heures d’ouverture ou par correspondance sur le portail des Fraternités Monastiques de Jérusalem.

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